Sous la voilure

Terre d’Afrique où régnait la guerre civile la mort et la faim
Nous partîmes y rétablir la paix fils de Pégase une arme à la main
Troupe d’élite de notre pays d’office désignés pour mettre de l’ordre
Somaliyia, terre des insoumis depuis des siècles en discorde
Insalubrité, détresse et pauvreté était le lot ces malheureuses tribus
Un homme aux nerfs d’acier ne pouvait voir de telles scènes sans être ému
Nous leur donnions de la nourriture pour laquelle ils s’entretuaient
Nous jetions nos ordures et sans retenue ils s’en rassasiaient

Terre d’Afrique vaste et déserte avait tant à nous apprendre
Aujourd’hui je disserte ce qu’à l’époque je ne pu comprendre
La mort et la misère ont une odeur vous savez
Cette terre inhospitalière se chargeait de nous le rappeler
Seigneur de guerre possède tout le peuple périt devant l’infâme
De sa hutte dans les bantous l’indigène a faim et sa pitance réclame
Moi qui me croyais inatteignable moi qui me croyait fort et dur
De ma forteresse inexpugnable en cette contrée tomba les murs

Terre d’Afrique nous menions combat perdu d’avance à un ennemi difficile à pourfendre
Trop grande la famine les miséreux et l’indigence nos idéaux tombèrent en cendres
Et par malheur un jour en nos rangs un sadique a frappé, une brute en mal de sensations
Attrapa un voleur et l’a à mort torturé, sa victime affamé n’était qu’un jeune garçon
Parti pour l’au-delà dans d’atroces souffrances sous les coups de son agresseur
C’est horrible et quand j’y pense j’éprouve de la honte et du déshonneur
Clayton Matchee espèce de lâche et meurtrier jamais je ne te pardonnerai
Ni ton horrible crime gratuit ni d’avoir dû couper la corde où tu étais accroché

Terre d’Afrique d’où je suis revenu mais que je porterai à jamais en mémoire
Je garde le souvenir des ces exclus j’aimerais tant tourner la page et changer l’histoire
Me débarrasser de ces visions d’épouvante qui me tire de mon sommeil en cris en pleurs
J’erre avec des fantômes qui me hantent j’ai laissé une partie de mon âme de mon coeur
Drôle de billet vers l’enfer, voyage dont au bas mot on se passerait
Lis bien ces lignes mon frère, l’officier m’a menti comme il te mentirait
Certains jours je me vois dans la glace et je ne sais plus qui est cet inconnu devant moi
Des ombres mon esprit sans cesse tracasse et quand je ne serai plus m’ouvrira t’on les portes du Valhalla

Martin





La grande boucherie

À la mémoire de Dan Gunther, frère d’armes, marié et père de deux enfants
lâchement assassiné par les Serbes de Bosnie près de Buci en juin 1992.
À mes amis et camarades mutilés, meurtris et marqués par les affres
de la guerre et qui en porteront à jamais l’horreur et le souvenir


À la guerre, la mort gagne sur la vie
On extermine, on périt, depuis des âges c’est la même litanie
Quand les oiseaux de fer laissent du ciel tomber leurs bombes
Sur les champs de bataille les hommes combattent et tombent.

Couchés dans la plaine, les yeux fermés à jamais gisent les innocents
La chair à canon afflue au front sur la ligne en avant
Les chiens de guerre jouent de la bombarde, l’industrie militaire sourit
Pendant que les généraux derrière envoient leurs hommes à la boucherie.

Les échos de canonnades depuis des siècles retentissent
Tout ça pour de l’argent, les hommes surenchérissent
Les combattants meurent quand volent les éclats de métal
L’humanité valse entre le bien et le mal.

Pour tout les bougres qui au combat cessent d’exister
Il y a des guignols en tenue d’apparat loin de la tranchée
On fait des bénéfices et on ne s’en soucie guère
Ces gens m’inspirent un dédain que je ne saurai taire.

L’oncle Sam tire les ficelles des ses pantins
Alors que coiffés de leurs casques de métal
Montent à l’assaut les malheureux fantassins
Et que de part et autres volent les balles.

Encore résonne à mes oreilles le lugubre écho des obusiers
On se surpasse quand vient le temps de s’entretuer
Il faut que ça rapporte des sous, il faut que ça assassine
Et les fous jouent de la musique sur les orgues de Staline.

Territoire, ethnie, pouvoir et religion
Sont de sombres motifs pour des instincts belliqueux.
On enlève la vie des autres, on en tue des millions
Pour que cesse l’horreur les victimes implorent les dieux.

JE ME SOUVIENS

Martin





La Berceuse des pourquoi

On arrive un beau jour tombant nul ne sait d'où
Ils sont là tout autour à nous compter les doigts
À nous dire des bonjours, à nous faire les yeux doux
Nous, on pleure et on crie sans trop savoir pourquoi

Puis grandissant un peu, sans même le savoir
On découvre le monde en commençant par soi
Faut apprendre à marcher, à toucher comme à voir
Dès que l'on sait parler, on est pleins de pourquoi

Ces pourquoi sans réponse quand l'on grandit encore
Nous inquiètent et nous jettent en de beaux désarrois
On les oublie pourtant quand la vie nous dévore
Nous force à nous débattre sans trop savoir pourquoi

Cette vie qui s'en mêle et nous prend dans sa ronde
Nous amène à faire à peu près n'importe quoi
Un jour, on fait l'amour, un peu comme tout le monde
Et l'on a des enfants sans trop savoir pourquoi

Des enfants qui tantôt se demanderont d'ailleurs
Par quel fameux destin ils se retrouvent là
Et s'ils nous interrogent, on fera les railleurs
Ne sachant que répondre parce qu'on ne sait pas

Mais un jour déchaînés, on fonce à corps perdu
On travaille et on aime au grand mépris des lois
On savoure la vie comme un fruit défendu
Et quand on est heureux, on se fout des pourquoi

Puis l'on vieillit encore en se calmant un peu
On sourit aux enfants qui demandent pourquoi
On vieillit lentement, on meurt à petit feu
Et l'on part un beau jour sans trop savoir pourquoi

On arrive un beau jour sans trop savoir pourquoi
On vit là quelques jours se demandant pourquoi
On repart un beau jour sans avoir su pourquoi
Je chante cet air-là sans trop savoir pourquoi

La-la-la-la…
La-la-la-la…
La-la-la-la…
On chante cet air-là sans trop savoir pourquoi

Germain Savard





Chanson de Nicolas

Paroles sur la chanson de Paul de Serge Reggiani

Ce soir je bois
Vous pouvez toujours me réconforter
Et vos mains posées sur mon épaule
Me sourire, me serrer
Pour pouvoir me sortir de ma peine
Noire
Moi je reste là
Ce soir je bois
Oui j'ai promis, mais je bois quand même
Laissez-moi dans ma peine
Aller, laissez-moi.........

Je bois
Aux moments que j'ai tant rêvés
Aux enfants que je n'ai pas eus
Mais à toi mon Cher disparu.........

Je bois
A toi qui m'as sauvé
Et a cet homme qui t'a tué
Mais à toi qui m'a embrassé
Mais à toi que j'ai tant aimé........

Ce jour-là on ne c'est pas retrouvé
On s'est téléphoné et on s'est retrouvé
Tu m'as serré si fort, on était si gêné
On était si heureux
Et je revois tes yeux si bleus
Qui brillaient sous l' soleil
Qui brillaient sous l' soleil..........

Ce soir je bois
malheureusement je suis souvent ivre
Laissez-moi
Cette nuit je vais t'attendre
T'attendre dans mes rêves
C'est mon roman, c'est mon histoire
Il y a des choses dont on a envies
Ou pas envie quand il est très tard
Que lorsqu'il fait bien nuit !Laissez-moi
Laissez-moi........

Je bois
Aux lettres que je t'ai pas écrites
Car ta mort à été trop subite
Mais je n'sais plus ou j'en suis

Je bois
A toutes les idées que j'ai eues
Je bois aussi par amertume
Mais à toi qui m'a défendue
Mais à toi qui m'a défendue.........

Ce jour-là dans un café du 10ème
Tu m'avais dit Je T'aime, je n'en rev'nai pas
On était bien tous les deux
On était amoureux
On s'est battu avec ce type
Et en 6 coups de clic!
Ce type nous a tués
Ce type nous a tué..........

Je bois
Au combat que je vais mener
Pour pouvoir enfin te venger
Ce soir je bois à mon mal être

Je bois
Au temps passé à me maudire
A me trahir à me guérir
Au temps passé à en vomir

Je bois
Aux moments que j'ai tant rêvés
Aux enfants que je n'ai pas eus
Mais à toi mon Cher disparu
Mais à toi mon Cher disparu.................

Pour Nicolas M de Aurore C





C'est l'histoire...

C'est l'histoire d'un chanteur
Qui disait s'appeler Henry
Il chantait son amour, il disait sa rancoeur
Pour rendre meilleures quelques vies
Ce n'était pas un héros
Mais il voulait changer le monde
Dieu que c'est beau
Dommage que ça n'ai duré que le temps d'une ronde
Il voulait dans sa vie, faire
Quelque chose pour sauver l'amour
Mais dans son destin il y avait le désert
Il s'est embarqué pour un voyage sans retour
Il voulais partir avant les siens
Le chanteur s'est éteint.

C'est l'histoire d'un mec
Qui faisait rire pour ne pas pleurer
Il racontait des bêtises, des salamalecs
Il y avait des gens que ça énervaient
Il a décidé un jour
Qu'on avait pas le droit d'avoir faim ou froid
C'est ce qui se passe lorsqu'on a trop d'amour
A donner autour de soi
Alors il y a eu ce resto,
C'était sa plus belle oeuvre
Puis il y a eu cette moto
Parfois la vie fait de fausses manoeuvres
Pour une fois le clown à fait pleurer… enfoiré

C'est l'histoire d'un homme
Non, désolé, ce mot ne peut pas être employé
Je pense que les raisons sont bonnes
Une chose comme ça ne peut pas être nommée
Il prône la violence, l'irrespect,
Intolérance et haine sont ses maîtres-mots
Mais il y a des gens pour l'encenser
Pas de quoi être fier de notre drapeau
On pourrait croire que c'est fini
Le Bien est toujours vainqueur
Seulement cet être est encore en vie
Chercher l'erreur…

Marjorie Broussin
Sandy Chanroux




La solitude du coeur

Il est là seul, seul dans le noir
Il se bat, là, seul dans le noir
Tant de coups, là, seul dans le noir
Tant de vie, là, seul dans le noir
Il va plus vite, il va plus lent
Il frappe, frappe et donne tellement
Il prend, donne ne s'arrête jamais
Rêve-t-il à ce jour où ce sera fini
Où il ne se battra plus
Où il ne donnera plus rien
Rêve-t-il à ce jour des fois
Quand il a mal et froid
Quand il tombe dans le vide
Et que personne n'est là
Rêve-t-il à ce jour
Comme moi, quand le soleil n'est plus dehors
Quand je suis seule dans le noir
Seul avec lui qui se bat
Qui se bat, seul dans le noir
Seul contre mon désir de partir
Et de le voir
Arrêter la bataille...
Là, seul dans le noir

Stéphanie Crête



J'ai besoin de toi

J'ai besoin de toi
De la douceur de tes bras
De sentir ton souffle me caresser
Tes lèvres m'embrasser

J'ai besoin de ton sourir
De tes soupirs....
De sentir ton corps près du mien
À mon réveil chaque matin

J'ai besoin de tes chansons
De ta compréhension
De tes rires moqueur
Qui savent si bien hanter mon coeur

J'ai besoin de la douceur de tes yeux
De savoir que tu es heureuse
De fondre sous tes doigts
De m'enflammer lorsque tu es en moi

J'ai besoin de cette flamme de désir
Qui ne cesse de m'envahir
De me blottir dans tes bras
De m'endormir tout contre toi

J'ai besoin d'entendre ta voix
De sentir que tu es la
J'ai tout simplement
Besoin de toi ......

Leo_Dica



L'Amour

L'amour est un sentiment
Que nul ne peut se passer
L'amour peut avoir deux sens
Parfois heureux parfois malheureux
Nous sommes tous tombé en amour
En se disant que c'était la personne
Avec qui on ferait notre vie
Mais malheureusement
Notre rayon se soleil
Se transforma
En nuit sombre et triste
J'ai maintenant compris
Que rien n'est sur
Mais que le sentiment
D'aimer et d'être aimé
Et la plus belle chose
Que quelqu'un puisse rêver
Si par un grand malheur
Vous perdez votre amour
Brisé sera votre coeur
Jamais vous ne pourrez l'oublier

Leo_Dica




Absurde! L'absurde est l'universel! Nous, pauvres mortels, pauvres imbéciles de mortels, essayons de tout notre coeur, de toute notre âme, de trouver un ordre dans ce monde chaotique. Essayons d'être logique, scientifique, rationnel, philosophique! Mais à quoi sert tous ces vains efforts? Le monde ne cédera jamais ses secrets qu'il protège si jalousement devant les grands esprits! Recherche sans espoir! Chaos! Chaos! Chaos!

Vous voulez comprendre? Vous le voulez vraiment? Êtes-vous prêts à sacrifier votre vie pour une qui n'a pas de sens? Cela sera la seule chose que vous pourrez vraiment comprendre. Êtes-vous prêts à perdre toutes les joies innocentes de votre quotidien? Ces petites choses qui vous dégoûteront, qui vous feront peur. Vous savez, le goût de comprendre devient très vite une obsession. Lorsque vous vous en rendrez compte, il sera trop tard! Elle sera déjà devenue votre raison de vivre... ou de mourir! Vous chercherez et chercherez sans jamais être satisfait. Et puis, un jour viendra où une petite chose insignifiante viendra tout bousculer, tout détruire. Vous vous remettrez donc à rebâtir mais aussitôt un autre coup de vent reviendra tout mettre à terre, comme un souffle de folie s'infiltrant dans votre esprit, se riant de vos idées!

Oh! folie, tu ne m'as pas encore vaincu! J'ai encore la force de chercher, l'espoir de trouver! Même si tu t'amuses à me donner des avant-goûts de ton sentiment libérateur, ce n'est pas aujourd'hui que je t'accepterai comme mon frère... pas encore. J'espère tout de même que, le jour où je ne serai plus capable de continuer, tu seras là pour me réconforter.

Claude Mercier


Si un jour le soleil se tourne vers moi, me regarde, me lance un rayon de sa chaleur immense et de la joie un petit sourire recouvrira mon visage. Cependant les nuages présents l'empêche de me voir et de me lancer son amour. Comment chasser un nuage, la haine et la douleur, comment faire naître l'amour et la joie, sans causer de peine. Seul dans mon coin à l'abris sous l'arbre qui me couvre par son ombre ténébreuse, je dors, je rêve, je rêve de toi, de ton doux sourire et de tes lèvres innocentes. Toi, bien haut cachée derrière les nuages gris annonçant une tempête, cachée où je ne peux t'atteindre, mais où je peux faire des blessures sans trop le vouloir. Si un jour les nuages se dissipent et que le soleil refait son apparition, je ne te quitterai plus des yeux, pour ne pas te perdre à nouveau sous une immense couche de nuages. Seul sous mon arbre, mon âme est seule, à l'abri du mal et de la joie, espérant qu'un jour un rayon de soleil touche ma reine, ma princesse, Stéphanie....

FRAUS LORD OF DECEIT



Sous la mer où le soleil ne parcourt jamais le fond, j'ai fait quelques recherches, mais sans succès. Peut-être qu'elle n'est pas dans la noirceur, peut-être que je fuis la lumière et je cherche les ténèbres. Pour échapper à la joie et au bonheur, peut-être que si je cherche un rayon de bonheur elle sera là devant moi, les bras ouverts, m'attendant. À tout jamais j'attendrais seul, sous l'ombre de l'arbre, pointant vers le ciel, vers l'espoir, vers Stéphanie.....


FRAUS LORD OF DECEIT



Pourquoi, dites-moi donc pourquoi, Dieu nous a créé et placé sur cette planète; pour nous faire souffrir, pour nous tourmenter et aimer les autres. Dieu, je ne crois pas, Démon voilà ce qu'il est. Depuis la nuit des temps nous souffrons, nous souffrons devant lui, devant Dieu, qui lui rit de nous. J'ai aimé, j'aime encore, mais la haine qui coule dans mes veines est telle que je ne suis plus humain, mais une créature de Dieu, du Mal. Pourquoi alors que jaime, que je vénère, elle me repousse, elle me rejette, elle s'éloigne pour aller rejoindre son dragon, mon ami. Rien ne m'empêchera de l'aimer, jamais je ne l'oublierai, mais je sais que la haine, le mal dans mes yeux vont bientôt sortir et verser une larme. Pourquoi verser un larme, pourquoi souffrir si elle ne veut pas de moi... POURQUOI!!! Le sang qui coule dans mes mains n'est pas le mien, n'est pas celui du dragon, n'est pas celui de ma bien-aimée, mais celui des mes larme. Derrière mon arbre, à l'ombre du soleil et du bonheur, je souffre, je pleure tout en regardant les étoiles, dans la noirceur que l'arbre crée. La noirceur, je suis fraus lord of deceit, membre de la confrérie des lords, la où la souffrance, la solitude et la tristesse parcourt chaque membre, chaque coeur devenu noir avec les années de tourment et d'isolement. Les ténèbres parcourent mon corps, mon âme, mon être, le démon enfouit au repos dans le plus profond recoin de mon âme refait surface, relâché à cause de la haine, du sang et de la vengeance. Par quatre fois elle m'a trahi, à chaque fois je me suis refoulé, mais la quatrième fois fut de trop et je ne peux plus contrôler ma rage, la rage du démon, de sa magie et de ses promesses. Peut-être qu'à ma mort, qu'à sa mort, je vais être en paix avec moi même, avec l'amour avec la joie, deux sentiments destructeurs apportant la haine, LA HAINE, ma haine, ma souffrance, ma peine, mon amour pour elle, pour ce quelle est: créature du mal m'ayant ensorcelé.

FRAUS LORD OF DECEIT


The Dark Gift

I traded the warmth of the sun's light
For the cold of the moon's shine,
So that I may prowl into an everlasting night
Without regret for the life that was once mine.

It is ironic that only in death
Did I understand life's value.
Ironic that light hides it's secret
And that darkness unveils the truth.

Unlike the ancient grim reaper,
I dropped the scythe for a silver kiss.
I prey on mortal souls as a dark predator,
In my embrace all fall into the oblivion's bliss.

You don't know the true nature of the dream
Until, in your mouth, it gushes
As a pounding scarlet stream.
I am damned to an eternal blood lust.

Fear is lost in the misty depts of my mind
For I am immortal as an obscure shadow.
Forever shielded from the grasp of time
Because I am an ageless fallen angel...

Memnoch
March 13th 1998




Sur cette feuille, vierge comme la nuit
Sont venus se déposer, dans une danse enjouée
Ses mots qui tournent en ma tête sans bruit
Tels de petites étoiles dans un ciel d'été

Ces vers, songes de vos sombres pensées
Portent en leur racine votre détresse
Puisse votre prince vous en libérer
Retrouver votre sourire petite princesse

S'il est vrai que tristesse apporte inspiration
Et que de cet état naîtront vos plus beaux poèmes
Bonheur ne tuera point cette révélation
Mais fera revivre, en vous, celle que j'aime

De toutes ses larmes que vous avez versés
Arrosez cette rose avant de la cueillir
Retrouvez, en votre détresse, cette petite fille bouclées
Pour qui la vie a tout à offrir

The Dreamer
ou renaissance d'un poète libéré...




Je suis seul au pied de mon arbre
Je souffre en silence dans le ténèbre
Sous l'ombre de l'arbre, l'ombre de ma tristesse
Je pleure pour elle: ma princesse

L'amour qui parcoure mon corps
Mon corps dont je veux me débarrasser
Me débarrasser de ce qui est trop fort
Trop fort pour me libérer

L'amour qui me détruit
L'amour qui me suit
L'amour qui mène à la haine
L'amour qui me traîne

Qui me traîne sous l'ombre
Où le soleil, le soleil du bonheur
Où tout est sombre
Où j'ai lancé trop de pleurs

Fraus lord of deceit



Possession

The sky was calm and clear
Over the sacred lands.
The all mighty fiery sphere
Reached down with scorching hands.

From the mist of heaven,
Came shining steel angels.
They swooped down on their haven
Like magnificent screaming eagles.

They riped the atmosphere like shrapnel,
Frenzied by the scent of blood.
They went towards the lairs of the infidels,
Bringing forth the wrath of God.

Over the desert shrouded with haze,
Surged a deafning demonic roar.
It unleashed an apocalyptic blaze.
The ancient city was no more.

The metallic birds vanished in the horizon
As if the mirage's veil had fallen.
They were indeed a divine illusion
For the angels of death were possessed by men...

Memnoch
April 18th 1998




Une Rose

Dans l'aube naissante,
Se découpe une svelte silhouette
Tel un rubis qui me hante
De son socle hérissé de lancettes.

Cet agréable agencement
De gouttelettes de sang,
À la gloire de la lumière,
Partage son parfum légendaire.

Tendrement, une légère rosée
Perle sur son visage velouté,
Lentement dissipée par la douce matinée.
Tu as séché tes larmes...

Memnoch
18 avril 1998