Five O'Clock

Comme Liszt se dit triste au piano voisin! ______________________________________ Le givre a ciselé de fins vases fantasques, Bijoux d'orfèvrerie, orgueils de Cellini, Aux vitres du boudoir dont l'embrouilamini Désespère nos yeux de ses folles bourrasques. Comme Haydn est triste au piano voisin! ______________________________________ Ne sors pas! Voudrais-tu défier les bourrasques, Battre les troittoirs froids par l'embrouillamini D'hiver? Reste. J'aurai tes ors de Cellini, Tes chers doigts constellés de leurs bagues fantasques. Comme Mozart est triste au piano voisin! _______________________________________ Le Five o'clock expire en mol ut crescendo. -Ah! qu'as-tu? Tes chers cils s'amalgament de perles. - C'est que je vois mourir le jeune espoir des merles Sur l'immobilité glaciale des jets d'eau. .................. sol, la, si, do. - Gretchen, verse le thé aux tasses de Yeddo. [Extrait de Récitals étranges]